Présention de la Terminale STMG SIG

Présentation et vidéo de présentation de la spécialité SIG du BAC STMG !

Vidéo La terminale STMG spécialité SIG en vidéo





Explication La terminale STMG spécialité SIG en quelques mots



Qu'est-ce que la spécialité SIG ?



La spécialité SIG est la spécialité informatique de la filière STMG. En effet, tous les terminales des baccalauréats technologiques, dont le BAC STMG, sont amenés à choisir une spécialité en classe de Terminale.

En STMG, les 4 spécialités suivantes sont proposées :

  • La spécialité informatique, alias SIG
  • La spécialité gestion finance, alias GF
  • La spécialité marketing ou mercatique, alias MER
  • La spécialité ressources humaines et communication, alias RHC

Ainsi, la filière STMG est tournée vers le secteur tertiaire, à savoir celui des services.

Il est important de noter que la filière STMG, et a fortiori le BAC STMG, s'agissant d'un bac technologique, n'est pas professionnalisant.

Le BAC STMG ne prépare pas à un métier :

A l'inverse d'un BAC PRO, le BAC STMG n'est pas professionalisant. Il s'agit d'un bac technologique ! En ce sens, il a une visée plus pratique qu'un baccalauréat général. Si l'élève est amené à apprendre des savoirs et savoirs-faire plus centrés et plus "opérationnels" qu'en S, ES ou L, les domaines abordés restent néanmoins trop vastes et la formation trop générale pour que l'élève puisse s'insérer immédiatement dans la vie active. Une poursuite d'étude est nécessaire !

Concernant la spécialité informatique, SIG donc, on y initie les élèves à différents aspects théoriques et pratiques de l'informatique : la programmation, les réseaux informatiques, les bases de données, le référencement, etc.

Pour autant, l'on ne forme pas des experts en informatique et l'on ne saurait trouver un travail dans le domaine informatique avec un simple BAC STMG en poche. Toutefois, les connaissances et "compétences" au programme sont susceptibles de fournir aux élèves un bagage de connaissances très pertinent en vue de poursuivre ses études dans le domaine informatique.

Remarque :

Si vous vous renseignez quant au programme de STMG spécalité SIG (resp. GF, MER et RHC), vous vous convaincrez aisément que le contenu proposé est très formateur et prépare fort bien une poursuite d'étude en informatique (resp. comptabilité, marketing et ressources humaines).

A ce titre, voici un « récapitulatif du programme et des épreuves de spécialité SIG » si vous souhaitez de plus amples informations concernant la spécialité informatique.


Quelle poursuite d'étude ?



Après un BAC STMG, il est tout à fait possible de poursuivre des études. Plus encore, c'est nécessaire, du moins très fortement recommandé. Rappelons-le, la filière STMG n'est pas professionnalisante.

Comme aiment à le rappeler certains enseignants et inspecteurs : "Quant on entre en STMG, on signe pour au moins 4 ans" !

Après un BAC STMG, la poursuite d'étude logique est un BTS dans la spécialité choisie en terminale. Les élèves ayant acquis des connaissances et capacités suffisamment solides peuvent également envisager une poursuite d'étude en DUT dans la spécialité choisie en terminale. Finalement, les élèves studieux et motivés peuvent intégrer une classe préparatoire ECT*.

On notera que ces trois poursuites d'études sont sélectives. En d'autres termes, l'élève est recruté sur dossier, au regard en outre de ses bulletins de première et de terminale.

* Notez que la classe préparatoire ECT, à connotation fortement économique et commerciale, n'est pas particulièrement adaptée aux élèves ayant suivi la spécialité SIG.


Voici un tableau synoptique listant et décrivant succinctement les poursuites d'étude les plus cohérentes selon la spécialité choisie en terminale STMG :

Spécialité Poursuite d'étude
Informatique
(SIG)
  • BTS SIO (Services Informatiques aux Organisations) : c'est la poursuite d'études logique après la spécialité SIG. Le BTS SIO permet de devenir technicien en informatique (développeur ou réseau) ou encore de poursuivre ses études afin de devenir éventuellement ingénieur en informatique. A l'issue d'un BTS SIO, l'on peut s'insérer dans la vie active en tant qu'analyste-programmeur ou administrateur réseau. Armé d'un bon dossier, l'on peut encore intégrer une licence MIAGE, une école d'ingénieur informatique ou encore une licence dans le domaine informatique.
  • Autres BTS à connotation informatique : ce sont des poursuites d'études tout à fait cohérentes. Selon la sélectivité du BTS, l'élève risque plus ou moins fortement de devoir présenter un bon ou très bon dossier afin de pouvoir espérer voir sa candidature retenue.
  • DUT Informatique : plus théorique et plus scientifique que le BTS SIO, ce choix est envisageable et cohérent si l'élève apprécie les sciences, en outre les mathématiques. Des aspects assez scientifiques de l'informatique étant bien souvent abordés en DUT informatique, l'élève profondément intéressé par ce domaine et son côté scientifique pourra s'y plaire. Il faudra néanmoins s'accrocher quant aux aspects mathématiques, du moins au début...
Gestion finance
(GF)
  • BTS CG (Comptabilite-Gestion) et DUT GEA (Gestion des Entreprise et des Admistrations): ce sont les poursuites d'étude logiques après la spécialité GF. Ces formations de niveau BAC+2 permettent en outre de devenir assistant comptable, collarateur comptable ou encore de poursuivre des études afin de devenir éventuellement expert comptable, avocat, juriste, fiscaliste, etc.
  • Autres BTS tournés vers la gestion : ce sont d'autres poursuites d'études logiques (exemple : BTS Assistant PME/PMI) après la spécialité GF. Selon la sélectivité du BTS, le dossier de l'élève devra être plus ou moins solide afin que celui-ci soit retenu.
  • DCG (Diplôme de Comptabilité Gestion) : plus exigeant qu'un BTS CG ou encore un DUT GEA, c'est l'orientation rêvée pour s'orienter vers les métiers liés à l'expertise comptable et une orientation potentielle pour s'orienter vers d'autres métiers (juriste en droit des affaires, fiscaliste, gestionnaire de paie, etc.). C'est un choix envisageable et cohérent si l'élève est prêt à s'investir très sérieusement dans ses études. Mémoire, rigueur, bon sens et capacités rédactionnelles sont autant de capacités que l'élève devra développer.
Marketing
(MER)
  • BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client) : il s'agit là d'une poursuite d'étude logique. Elle vise à former des vendeurs et commerciaux pouvant, avec l'expérience, évoluer vers des postes à responsabilité.
  • BTS MUC (Management des Unités Commerciales) : c'est une autre poursuite d'étude envisageable. Assez proche du BTS NDRC, le BTS MUC vise à former tout à la fois des vendeurs et commerciaux mais encore des managers capables de coordonner une équipe et d'assurer la cohésion au sein d'un groupe.
  • Autres BTS : d'autres BTS tournés vers le commerce, la communication et le web marketing peuvent constituer des choix cohérents. Attention néanmoins aux BTS commerce international et BTS technico-commercial, lesquels ne constituent bien souvent pas une poursuite d'étude cohérente ! En effet, le commerce international requiert une bonne maîtrise de plusieurs langues. Il faut donc disposer de réelles compétences linguistiques. Le BTS technico-commercial est un "faux-amis" en ce sens qu'un "technico-commercial" est une personne ayant une connaissance technique et souvent scientifique des produits. Cette formation ne porte donc pas nécessairement sur le commerce à proprement parler.
Ressources humaines et communication
(RHC)
  • BTS Assistant Ressources Humaines : formant des techniciers familiers avec la gestion de paie et le droit social, c'est une poursuite d'étude logique après la spécialité RHC.
  • BTS Communication : formant des techniciens familiers avec la communication interne et externe des entreprises et autres organisations, il s'agit d'une autre poursuite d'étude logique.
  • Autres BTS : d'autres BTS constituent des poursuites d'études plutôt cohérentes (BTS NDRC, BTS MUC, etc.).


On notera qu'aucun parcours universitaire ne figure dans le récapitulatif ci-dessus. La cause est assez simple. La terminale STMG est très peu adaptée à l'entrée en licence dès la L1 (1ère année de licence). Pourquoi ? Tout d'abord, en entrant en licence, l'étudiant doit faire preuve d'autonomie et doit s'organiser et s'investir sans être encadré. Ensuite et surtout, au travers des deux premières années de licence en particulier, l'étudiant est amené à apprendre et développer des savoirs souvent très théoriques et parfois très abstraits. De fait, les connaissances et "compétences" générales des élèves de STMG sont souvent peu adaptées aux contenus proposés au travers de ces deux premières années de licence.

Toutefois, un élève de terminale STMG, après qu'il aura suivi un BTS, un DUT ou une prépa ECT, pourra nettement plus facilement intégrer une 2ème ou 3ème année de licence (L3), ou encore une école d'ingénieur ou une école de commerce. Au contraire, peut-être se débrouillera-t-il même mieux que bien d'autres élèves.

Que vaut la filière STMG et la spécialité SIG ?



Si l'on en croit les préjugés et autres ouï-dire, l'on se forge vite l'idée malheureuse que la filière STMG est une filière "poubelle". Pourtant...

Chose exceptionnelle et non moins intéressante, la filière STMG débouche entre autres sur des poursuites d'études et des métiers qui recrutent fortement ! En est-il toujours de même de toutes les autres formations ?


Il suffit de se renseigner quant au contenu de la filière STMG. On constate alors bien simplement qu'il est tout à fait pertinent et à forte connotation pratique !

Certes, nombreux sont les élèves qui entrent dans une filière par dépit, en outre en STMG, parfois en L ou en ES également. Mais, est-ce si pertinent ? De même qu'il n'y a rien de très judicieux à passer un BAC PRO restauration si l'on éprouve aucun intérêt pour le métier de cuisinier, il semble peu judicieux de passer un BAC STMG si l'on n'est intéressé par aucune de ses spécialités... En effet, le BAC STMG n'est pas une fin en soi. Il requiert une poursuite d'étude pour s'insérer dans la vie active.

De plus, un élève ne se débrouillant pas en terminale L ou ES, par exemple, ne se débrouillera pas mieux en STMG. Les connaissances à acquérir y sont autres. Un élève de S ne sait a priori pas ce qu'est une architecture client-serveur, un élève de L ne sait a priori pas ce qu'est une écriture comptable, un élève de ES ne sait a priori pas ce qu'est un marketing mix...

Autrement dit, la filière STMG peut s'avérer très intéressante pour un élève qui s'intéresse en outre à l'une des spécialités proposées : les contenus sont très formateurs, les poursuites d'études sont pertinentes, les débouchés professionnels sont rééls... On peut dire cela très simplement : mieux vaut bien réussir un BAC STMG parce que l'on se passionne pour l'informatique, par exemple, plutôt que réussir médiocrement un BAC ES parce que l'on ne se passionne pas vraiment pour grand chose et que l'on ne sait pas trop ce que l'on fera après.

Après tout, si un jeune souhaite être chaudronnier, qu'importe qu'il soit très bon en français ou en biologie, un BAC PRO chaudronnerie semble être un très bon choix : il y a à la clef du travail, un très beau travail et, qui plus est, bien rémunéré !

En conclusion, qu'élèves et parents se rassurent, un très "bon élève" de terminale STMG est un très "bon élève" de même qu'un "mauvais élève" de Terminale S reste un "mauvais élève". Pour déterminer si oui ou non la filière STMG est un choix pertinent, il importe plus de savoir si les domaines étudiés en STMG intéressent l'élève !